Medellin, Colombie – Avril 2009Imaginez un ordinateur qui permette à des millions d’enfants de pays en développement d’apprendre, de découvrir le monde, et d’apporter de l’éducation de qualité là il n’y en a pas ou peu…
Prologue
L’éducation n’est pas un produit
L’éducation n’est pas un ‘produit’ comme les autres.
L’éducation est le fait de transmettre du savoir, et de développer chez les enfants des facultés intellectuelles, dont l’esprit critique qui doit leur permettre de digérer les informations qu’ils reçoivent, et à terme, décider de leur sort.
L’éducation est le fait de transmettre du savoir, et de développer chez les enfants des facultés intellectuelles, dont l’esprit critique qui doit leur permettre de digérer les informations qu’ils reçoivent, et à terme, décider de leur sort.
Les risque de la ‘commercialisation’ du savoir se laissent entrevoir très vite : la sélection des informations par celui qui ‘vend’ pour l’orienter à des fins personnelles, la déformation de l’histoire et de la réalité par celui qui créé les programmes, la diffusion cachée d’opinions politiques, de notions de discrimination, etc…
On ne peut pas envisager de vendre de l’éducation comme on vendrait une lampe solaire, etc. D’ailleurs, dans l’autre sens, l’expression ‘acquérir du savoir’ ou ‘acquérir de l’éducation’ ne fait aucun sens.
Pour transmettre du savoir, il faut des supports, tels que des livres, il faut des professeurs, il faut une volonté d’apprendre de la part des élèves, et il faut du temps.
L’éducation, pour les pauvres, ne peut pas être rentable
Qui peut établir un moyen de donner une éducation de qualité à des enfants de pays en développement, tout en étant rentable…?
Le problème de l’éducation dans la plupart des pays en développement, c’est souvent que :
1.
Il n’y a pas nécessairement d’école à proximité, ou pas de professeur, ou s’il y en a un, il ne peut pas enseigner toutes les matières. En général, cela se limite à l’apprentissage de la langue du pays, et des rudiments de mathématiques.
Il n’y a pas nécessairement d’école à proximité, ou pas de professeur, ou s’il y en a un, il ne peut pas enseigner toutes les matières. En général, cela se limite à l’apprentissage de la langue du pays, et des rudiments de mathématiques.
2.
Les enfants, dans une famille pauvre, c’est un coût. Il faut les nourrir et les soigner. S’ils peuvent travailler, et rapporter un peu d’argent, on peut s’en occuper. Les mettre à l’école, c’est alors un double coût, car non seulement les enfants coûtent, mais en plus ils
ne rapportent pas d’argent.
Les enfants, dans une famille pauvre, c’est un coût. Il faut les nourrir et les soigner. S’ils peuvent travailler, et rapporter un peu d’argent, on peut s’en occuper. Les mettre à l’école, c’est alors un double coût, car non seulement les enfants coûtent, mais en plus ils
ne rapportent pas d’argent.
3.
Les enfants, assez jeunes, sont souvent poussés à aller dans la rue, pour obtenir de l’argent facile, au mieux grâce aux tourisme (voir l’exode rural impressionnant autour de Siem Reap), et au pire par de la petite délinquance, du trafic de drogue, beaucoup plus rentable au regard de l’effort consenti…
Les enfants, assez jeunes, sont souvent poussés à aller dans la rue, pour obtenir de l’argent facile, au mieux grâce aux tourisme (voir l’exode rural impressionnant autour de Siem Reap), et au pire par de la petite délinquance, du trafic de drogue, beaucoup plus rentable au regard de l’effort consenti…
4.
Les parents sont parfois eux même illettrés, et n’aurons aucunement envie, ou tout simplement ne verrons pas l’intérêt, de mettre leurs enfants à l’école. (Exemple : 75% de la population adulte de beaucoup de pays d’Afrique est analphabète)
Les parents sont parfois eux même illettrés, et n’aurons aucunement envie, ou tout simplement ne verrons pas l’intérêt, de mettre leurs enfants à l’école. (Exemple : 75% de la population adulte de beaucoup de pays d’Afrique est analphabète)
Des projets éducatifs ne peuvent pas vraiment rapporter d’argent. Comment, effectivement, faire vivre des professeurs, acheter du matériel, construire une école, obtenir des livres, des cahiers, des stylos, sans faire payer les parents des élèves ?
Une solution envisageable, que nous trouverions raisonnable au regard de la situation des familles pauvres des PED, qui dépendent pour beaucoup du travail de leurs enfants, serait de construire des ateliers-écoles, où les enfants travailleraient à mi-temps, étudieraient à mi-temps, et pouvoir fabriquer des produits dont la vente couvrirait les frais à la fois de production et d’éducation des enfants. Mais alors là, quelle levée de bouclier des ONG et défenseurs des droits de l’enfant, qui avec des intentions louables,
font parfois plus de mal qu’elles ne résolvent de problèmes. L’enfer est pavé
de bonnes intentions…
font parfois plus de mal qu’elles ne résolvent de problèmes. L’enfer est pavé
de bonnes intentions…
Concevoir un support éducatif pour les enfants des pays en
développement ?
développement ?
Si déjà un produit, pour un prix modique, pouvait :
– permettre aux enfants (et pourquoi pas aux parents) d’apprendre beaucoup de choses, et de stimuler leur esprit en multipliant les matières abordées (l’apprentissage des langues, des mathématiques, de la biologie, etc, requièrent et donc développent des facultés intellectuelles différentes.)
– permettre à un professeur unique, d’aborder beaucoup de matières différentes,
– donner aux enfants envie de travailler, par des programmes ludiques, des jeux, et donc les conduire sur le chemin de l’école plutôt que sur celui de la rue,
– leur apprendre à se servir d’un ordinateur, outil qui devient et qui sera indispensable pour toute personne ayant un emploi au 21eme siècle,
– leur donner accès à internet, et donc les désenclaver en leur ouvrant un monde de possibles,
– autoriser n’importe quel professeur un comité d’enseignement à développer des programmes pédagogiques dans sa langue, et à propos de tout sujet
Si un tel produit pouvait être vendu ou donné aux états dont les budgets éducatifs sont faibles, de le distribuer dans les écoles, alors en une génération le taux d’alphabétisation, et surtout les connaissances et les compétences de la population de ce pays, pourraient être décuplées, avec tous les effets positifs que cela entraine : réduction de la violence, amélioration de la santé, croissance économique, création d’entreprises, développement de la démocratie, etc…
C’est là ce que fait très bien le projet One Laptop per Child, ‘Un ordinateur par enfant’, projet d’ordinateur conçu à des fins éducatives, au prix cible de 100 dollars américains, et vendu par ses développeurs à de nombreux états dans le monde.
Escuela Marina Orth, MedellinONE LAPTOP PER CHILD
Contexte
Environ deux milliards d’enfants dans le monde n’ont accès à aucune forme d’éducation.
Dans les pays en développement, parfois, les ressources annuelles que le pays alloue à l’éducation sont de 20$ par enfant et par an, contre une moyenne de 7.500$ aux USA…
L’ordinateur développé par OLPC, qui répond au nom de ‘XO’, représente un espoir immense pour tous ces enfants, pour leur éducation, et donc indirectement pour la paix et le développement économique des pays pauvres. N’en témoigne cet article du 5 février 2009 sur CNN, commentant l’implantation du laptop dans des écoles afghanes, et qui titre : ‘OLPC en Afghanistan donne des cours… et peut-être aussi la paix’.
Il contribue également à réduire la ‘fracture numérique’ entre les pays, et les populations au sein des pays en développement.
‘’Un portable par enfant’’ est une association à but non lucratif, créée en 2005 aux USA. Le concept de l’ordinateur ‘XO’ qu’elle a pour vocation de promouvoir a été inventé au départ par des enseignants du célèbre ‘Media Lab’ du Massachusetts Institute of Technology (MIT), dont son président, Nicholas Negroponte.
Le projet naît officiellement en 2005, après que l’équipe ait réalisé des tests du potentiel
de l’utilisation d’un ordinateur à des fins éducatives dans des régions isolées du Cambodge. Deux ans plus tard, l’ordinateur est commercialisé.
de l’utilisation d’un ordinateur à des fins éducatives dans des régions isolées du Cambodge. Deux ans plus tard, l’ordinateur est commercialisé.
Conçu par des académiciens, des professeurs, en partenariat avec les meilleures entreprises technologiques (telles que AMD, Google, et bien d’autres à la pointe de leur secteur), ce produit est le résultat du meilleur, en matière d’éducation et de technique.
Il a vocation à être un support pour diffuser du contenu
pédagogique pour les enfants du monde entier.
pédagogique pour les enfants du monde entier.
Il a été conçu en prenant en compte tous les facteurs de l’environnement dans lequel il sera utilisé, et la façon dont il sera utilisé. Résistant aux chocs, à l’humidité, à la chaleur, au sable ou à la poussière, il est aussi conçu pour prendre en compte les différentes langues dans lesquelles il serait utilisé.
Le XO est déjà disponible dans 19 langues, et n’importe qui peut devenir traducteur ! (Sur le même principe de développement que Google pour la traduction) La communauté de traducteurs de OLPC travaille en ce moment même sur 90 autres langues.
La première version, celle qui est utilisée aujourd’hui, s’appelle le XO-1.
Un prototype de la deuxième version, le XO-2 existe déjà, et doit être disponible en 2010.
Le XO-1 répond aux qualités suivantes :
– Le système d’exploitation de l’ordinateur est gratuit (dit ‘open source’, ie libre de droits), sur lequel n’importe qui sur la planète peut développer une application, et donc un programme pédagogique.
– La consommation d’énergie est minimale, entre 3 et 3 watts, et 1 watt pour le XO-2. S’il est utilisé comme livre électronique, la consommation peut descendre à 0,3 watts.
– Le XO est conçu pour pouvoir aussi être utilisé dans des endroits ne possédant pas de sources d’électricité. Il peut être rechargé avec un petit générateur électrique offrant un rapport temps d’utilisation / temps de chargement de 10 pour 1. Le générateur conçu pour le XO peut s’utiliser à la main ou au pied. Le XO peut également être rechargé avec un petit panneau solaire, ou bien entendu par secteur, si celui-ci est disponible.
Si en mode ordinateur, une minute de charge permet d’utiliser l’ordinateur 10
minutes, en mode livre électronique, c’est une heure de lecture que permet une
minute de charge.
– Le wifi est utilisé pour connecter les ordinateurs entre eux et pour obtenir un accès à internet
– Le coût de production est pour le moment de 188$, avec une cible à 75$ pour le
XO-2.
XO-2.
– Il possède des fonctionnalités de livre électronique,
– Les logiciels fournis doivent être libres de droits, donc gratuits,
– L’écran ne devient pas sombre au soleil, même avec la luminosité au minimum.
– Le clavier est totalement étanche.
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| Le XO, première génération d’ordinateurs d’OLPC |
Avantage éducatif ?
D’abord, l’ordinateur donne envie aux enfants d’apprendre et d’aller à l’école, ce qui est considérable.
Ensuite, même sans professeur ni école, l’ordinateur donne aux enfants accès à une quantité d’informations infinie, puisqu’il peut les connecter à internet, et que même sans connexion, l’ordinateur possède un module Wikipedia, qui donne accès
à l’utilisateur à tout le contenu de la célèbre encyclopédie participative.
à l’utilisateur à tout le contenu de la célèbre encyclopédie participative.
Ensuite, le fait que le développement et l’installation de logiciels et de modules éducatifs sur l’ordinateur soit libre ouvre des possibilités illimitées de création de
supports pédagogiques, de jeux de mémoire, etc.
supports pédagogiques, de jeux de mémoire, etc.
À Medellin, par exemple nous avons vu les enfants jouer dans la cour de récréation à des jeux leur faisant retrouver des lettres manquantes dans des mots en anglais, avec à côté l’image correspondant à la définition du mot en question.
Ensuite, cet ordinateur peut être utilisé comme livre, et il devient alors très simple de donner accès, par simple téléchargement, à un livre scolaire ou tout autre livre, à une classe, une école, (à condition cette fois-ci d’en avoir les droits) sans avoir à supporter la logistique de transport de ces livres, ni leur conservation, leur renouvellement, etc.
L’ordinateur permet aussi à un professeur unique d’aborder plusieurs matières en même temps, ou de faire cours à une classe avec des enfants d’âge différents, ce qui est souvent le cas.
Les enfants peuvent aussi plus facilement travailler à la maison, et ont envie de le faire, puisqu’ils s’amusent en travaillant, et apprennent souvent des choses à leurs parents, ce qui motive ceux-ci à les accompagner plus dans leurs devoirs, etc.
Et, comme nous le précise la directrice de l’école dans laquelle nous sommes allés à Medellin, situé dans un quartier qui était encore il y a quelques années considéré comme un des plus dangereux du monde, l’absentéisme a chuté drastiquement depuis l’introduction des ordinateurs dans les classes, et ceci, en retirant des enfants des rues
pour les ramener sur les bancs de l’école, a d’après elle contribué à réduire la violence dans le quartier.
Fonctionnement
L’apparition d’ordinateurs crée de nouveaux besoins pour l’école concernée : il faut former les professeurs, et trouver des solutions pour assurer la maintenance des ordinateurs.
Pour cela, la fondation OLPC s’appuie sur les membres des écoles qui peuvent être compétents pour cette tâche, et aussi sur une communauté de volontaires du monde entier, à qui elle propose d’aller, au frais l’OLPC, lancer l’utilisation des ordinateurs dans les écoles qui ont pour cela besoin d’aide.
Par ailleurs, tout le monde peut devenir un support technique pour les ordinateurs. Même s’ils ne nécessitent que très peu de compétences, parfois les familles ou les professeurs ont besoin d’aide pour installer un nouveau programme. Là encore, c’est une communauté de volontaires, dans le monde entier, fédérés par internet, qui assurent la maintenance en cas de besoin.
Financement
Si le XO-1 est disponible à un prix de 199$ pour le moment, il est prévu pour 2010 la sortie du XO-2, à un prix public de 75$, soit un peu moins de 50€.
Le projet est financé par des entreprises qui ont chacune fait un don de deux millions de dollars, en plus de l’expertise technique qu’elles apportent. Au rang des donateurs figurent AMD, Brightstar Corp, eBay, Google, Marwell, News Corp, Nortel, Red Hat, SES. Les financements peuvent venir également, comme pour toute ONG, de particuliers, ou d’entreprises.
Les coûts de fabrication sont couverts par le prix de vente.
Par ailleurs, OLPC a développé le programme ‘Give One Get One’, qui permet à n’importe quel particulier de se procurer un ‘laptop’ pour 399$, ce qui permet de lancer la production de deux ordinateurs, le deuxième venant s’ajouter au stock pouvant être donné ensuite à des écoles. En 2007, 160.000 ordinateurs ont ainsi pu être donnés. Mais depuis, l’apparition de mini-ordinateurs à des prix très compétitifs sur le marché a mis à mal cette ressource de financement. En 2008, seulement 12.000 laptops ont ainsi pu être donnés, et en 2009, la formule ne fonctionne plus.
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| Prototype du XO 2 |
Impact
En octobre 2007, l’Uruguay a commandé 100.000 ordinateurs, faisant de ce pays le premier à signer un contrat ferme pour l’achat d’ordinateurs à OLPC. Les premiers
ordinateurs ont été livrés dans le pays en décembre 2007. Depuis, une commande
additionnelle de 200.000 ordinateurs a été passée par l’Uruguay, afin d’offrir un ordinateur portable à tous les enfants des écoles publiques entre six et douze ans.
Début 2009, les pays suivants ont commandé des PCs à l’association, ou en reçoivent via le programme ‘Give One Get One’.
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Afrique – Moyen Orient
Utilisation des PCs
– Ethiopie (5.000s PC reçus par le programme G1G1)
– Ghana (10.000 PCs commandés)
– Rwanda (16.000 PCs reçus via G1G1)
Projets pilotes
– Afrique du Sud, Iraq, Liban, Mali,
Mozambique, Nigéria, Tanzanie, Yémen Pays ayant manifesté un intérêt :
– Egypte, Lybie, Nigéria, Tunisie
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Amériques
Utilisation des PCs
– Colombie (175.000 PCs commandés)
– USA (15.000 PCs commandés)
– Haïti (13.000 PCs reçus via G1G1)
– Mexique (50.000 PCs commandés)
– Pérou (290.000 PCs commandés)
– Uruguay (300.000 PCs commandés)
Projets pilotes
– Brésil, Iles Vierges, Nicaragua, Paraguay, Suriname
Pays ayant manifesté un intérêt
– Argentine, Costa Rica, Rép. Dominicaine
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Asie
Utilisation des PCs
– Afghanistan (11.000 PCs reçus via G1G1)
– Cambodge (3.200 PCs reçus via G1G1)
– Mongolie (10.000 PCs reçus via G1G1)
Projets pilotes
– Inde, Népal, Pakistan, Philippines, Thaïlande
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Océanie
Utilisation des PCs
– Kiribati, Nauru, Nouvelle Calédonie, Niue, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Îles Salomon, Tuvalu, Vanuatu (5.000 PCs reçus via G1G1)
Europe
Pays ayant manifesté un intérêt
– Grèce
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Critiques
Voici les inquiétudes le plus récurrentes à propos de OLPC, et les réponses que nous leur donnons :
Quid du choix et de la création des programmes éducatifs ?
– XO a été intentionnellement développé sans y ajouter d’avance un lot de programmes éducatifs. L’idée est que chaque pays, chaque école, chaque professeur, puisse développer ses propres programmes, selon sa culture, sa langue, ses besoins et ceux de ses élèves.
– Le XO a pour vocation à permettre aux enfants d’avoir accès à de l’information, et d’aiguiser leur curiosité pour aller investiguer sur des sujets de leur choix, pas pour leur transmettre des informations choisies.
Possible détournement en utilisation militaire ?
Un internaute a posté un article mettant en garde contre le potentiel d’utilisation militaire du laptop du fait de ses caractéristiques, et contre le fait que les enfants ou les écoles pourraient alors devenir des cibles pour des groupes armés… L’article est disponible sous ce lien : http://ptaff.ca/olpc_militaire/
Le risque existe bel et bien, mais tout de même, il reste peu probable.
Les ordinateurs ne sont pas une priorité pour les pays en développement
Les ordinateurs, en soi, peuvent paraître un accessoire pour les plus pauvres. L’éducation ne l’est pas, d’après nous. Une population à qui on donne à manger, qui dépend d’expédients, mais qui n’apprend rien ne sortira jamais de la pauvreté. Donc il nous semble que ce projet n’est pas moins urgent que d’autres. Par ailleurs, le fossé entre riche et pauvre se creuse notamment à cause de la fracture numérique, qu’il est urgent de réduire.
Contribuer au projet OLPC
Il y a beaucoup de façons de contribuer au projet, pour ceux que cela intéresse. Une branche française de l’association existe, et ne demande qu’à être contactée par tous ceux qui désirent s’impliquer.
Il est possible d’aider pour :
– la création de contenu pédagogique
– développer un centre compétences Sugar en France
– Développement d’applications
– Traduction
– Documentation
– Participer à des ateliers de réparation de XOs
– Participer au support francophone.
Donner à OLPC
Ceux qui souhaitent faire un don à l’association :
Caractéristiques techniques précises
Tous les détails techniques dont il n’est pas question dans ce reportage sont disponibles sur internet, sur le site de One Laptop, ou sur Wikipedia.
Sources
– Site de One Laptop Per Child
– Wikipedia
– Interviews d’élèves, de professeurs, et observations à l’école Marina Orth, quartier Aguas Frias de Medellin, Colombie, en Avril 2009
– Presse internationale
Latitude Responsable 