

Aroune, d’ailleurs, nous invite le lendemain à le retrouver dans sa ville natale, Pondichéry, un peu plus au sud, sur la côte est du sous-continent. Nous faisons donc le détour, et découvrons cet ancien comptoir français, dont l’architecture tranche avec tout ce que nous avons pu voir jusqu’à présent. La ville, d’un calme étonnant pour une ville indienne, a des accents méditerranéens qui nous rappellent la Côté d’Azur. La présence française se retrouve dans l’architecture des bâtiments, sur les plaques indiquant le nom des rues, et également sur la carte de quelques restaurants. Nous nous offrons un steak sauce roquefort, apport protéiné et surtout gustatif inespéré dans cette région du monde!
Nous allons visiter à deux pas l’intrigante Auroville, cette ville créée en 1968 par « la Mère », et qui se veut le berceau d’une nouvelle façon de vivre pour l’humanité, lieu de progrès perpétuel et de mieux vivre-ensemble.
Nous passons également du temps chez Aroune, avec ses parents, l’occasion de parler des transformations que vit l’Inde, entre tradition et modernité, culture indienne et occidentale… Il est difficile pour un européen de pénétrer la culture indienne, et Aroune, qui a notre âge et qui a effectué toutes ses études secondaires à Marseille, est un interlocuteur de choix pour nous aider à répondre à nos questions.
Après Pondichéry, nous filons à Bangalore, une des villes les plus développées de l’Inde, car nous y avons rendez-vous avec deux nouvelles entreprises.




